En comparant l'exercice 2015 des élevages du Grand Ouest, le Civam constate : « la chute du prix du lait a impacté le revenu de tous les agriculteurs, à tel point que 28 % des fermes du Rica ont un résultat négatif. Les herbagers, de par leur système économe et autonome, résistent bien mieux, avec 20 598 € de résultat courant par actif pour les non bio, soit en moyenne 12 000 € de plus qu’au Rica (+ 139 %) avec 110 000 l de lait en moins. » La culture de l'herbe serait alors une meilleure stratégie que l'agrandissement, en créant plus de richesse (+ 24 % de valeur ajoutée par actif en non bio selon l'étude). De plus, les systèmes herbagers réalisent moins d'investissement : « les charges d’équipement sont plus élevées dans les fermes Rica qui consomment 74 % de leur EBE (54 % pour les herbagers non bio). Les systèmes herbagers montrent ainsi que ce n’est pas l’investissement qui fait le revenu, c’est bien la richesse créée ! »
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