Les épreuves du Trophée international des lycées agricoles (TIEA) se sont tenues du 1er au 5 mars durant le Salon de l’agriculture à Paris. Le concours, créé entre autres par l’Éleveur laitier il y a plus de vingt ans, a fait toujours autant d'émules.
« L’ambiance est fabuleuse, avec des jeunes dynamiques et motivés », s’exclamait Dominique Grémy, rédacteur en chef adjoint de l’Éleveur laitier mais surtout président du jury du Trophée international des lycées agricoles (TIEA), le 5 mars lors de la remise des prix. « Les jeunes s’y plaisent et c’est une grande joie de les retrouver tous les ans depuis le début de cet évènement. C’est beaucoup de travail en amont et quand on voit une belle prestation, cela fait vraiment plaisir ! », continue-t-il. Dominique a connu l’évènement depuis ces débuts et même durant le Covid, il était au rendez-vous avec un TIEA en visio. Cette année 2023 verra, pour lui, sa dernière édition après plus de vingt ans sur ce ring. Et lorsqu’il a donné le prix aux élèves du LEGTA de Crézancy (Aisne) avec leur Simmental, sous les applaudissements, il a reconnu « que oui, j’aurais une petite larme » en partant.
Cette année encore, les vaches ont défilé, aussi bien de races laitières qu’allaitantes. Brune, Limousine, Montbéliarde, Aubrac, Béarnaise, elles ont fait la joie du public également. Mais comme le précisait régulièrement et avec humour le présentateur, Renaud Champmartin, lui aussi présent depuis les débuts du concours : « Ce n’est pas un concours de vache mais bien un concours d’élèves ! ». Et en effet, les deux cent quarante élèves issus de quarante lycées agricoles français et étrangers (Québec) ont enchaîné les 4 et 5 mars des présentations haut de gamme. Parodie de chanson, théâtre avec Henri IV, rapport père-fils face à l’innovation, voyage dans le temps, autonomie alimentaire, déplacement en estive, les thèmes utilisés pour présenter leur région, leur lycée et leurs vaches ont été particulièrement nombreux.
« On voit que le concours est maintenant vraiment intégré dans le cursus pédagogique des lycées, avec des présentations de qualité croissante d’année en année », souligne Dominique. Et en effet, savoir parler au micro, même en langues étrangères, jouer, utiliser l’espace d’un ring, gérer son stress et celui de l’animal, improviser est une expérience dont les jeunes gardent trace des années après. À ces épreuves s’ajoutent la rédaction d’un article de presse sur un thème imposé, jugé par des journalistes, et la manipulation d’un bovin en toute sécurité. « C’est une épreuve importante car les jeunes doivent savoir manipuler leurs animaux. C’est un gage de sécurité et de professionnalisme », réaffirme Dominique. Chaque remise de prix, même dans les sections, est un moment d’émotions et il est aussi difficile de ne pas faire partie des élus. « Ce que je retiens, c’est l’enthousiasme de ces jeunes à expliquer leur métier auprès du grand public », conclu Dominique qui s’éclipsera discrètement à la fin du concours, après des années au service de l'avenir de l'élevage.
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