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Malgré une demande mondiale dynamique, la reprise confirmée de la collecte laitière française et l’abondance des stocks européens de poudre de lait écrémé offrent aux éleveurs des perspectives encore bien incertaines pour l’année 2018.
Benoît Rouyer (Cniel) : « Une dynamique assez équivalente d’ici la fin de l’année 2017 »
La conjoncture laitière présente actuellement « un profil mitigé », selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel. « En baisse depuis plusieurs semaines, le prix du beurre reste toutefois à des niveaux très élevés, au dessus de 5 000 €/t. En revanche, le prix de la poudre de lait écrémé se situe actuellement à des niveaux très bas, en dessous du seuil d’intervention, à moins de 1 500 €/t », explique-t-il dans sa note de conjoncture pour le mois de novembre.
En France, la collecte laitière augmente depuis la fin du mois d’août. « Elle dépasse largement les niveaux de collecte de 2016 et rejoint désormais les niveaux enregistrés en 2015. »
Si le prix du lait standard, établi par Franceagrimer à 353 €/1 000 l (toutes primes et toutes qualités confondues) « devrait se situer dans une dynamique assez équivalente d’ici la fin de l’année 2017 », les perspectives pour 2018 restent très incertaines. En cause, certes une demande mondiale soutenue, mais une production qui repart à la hausse et des stocks européens important à l’intervention « plombant les cours de la poudre de lait écrémé et, par ricochet, ceux du lactosérum. »
L’écart de prix entre le beurre et la poudre de lait écrémé devrait perdurer encore, sans savoir quand « interviendra la combinaison de ces deux extrêmes ».
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