V. Cante (03) présentera des animaux « racés et de hautes qualités bouchères »

À la tête d’un troupeau de Charolaises particulièrement fidèles au standard de la race, Valentin Cante a préparé deux de ses taureaux et deux de ses vaches à concourir à Cournon durant le Sommet de l’élevage. Il espère bien être distingué lors de ce concours national.

Passionné de génétique et de race charolaise, Valentin Cante est installé dans l’Allier depuis 2017 sur une ferme de 200 hectares. Outre le troupeau de 90 mères inscrites au Herd-book Charolais, il gère, avec son père, un atelier de volailles de chair et un élevage de sangliers. Mais son truc, c'est les vaches ! D’ailleurs 2022 sera, il l’espère, l’année de la consécration. Et pour cause, il présente quatre animaux au concours national Charolais du Sommet de l’élevage.

Des animaux très racés

« Cela fait 10 ans que l’on prépare nos Charolaises, avec une recherche de développement squelettique plus que musculaire. Bien avant mon installation, on avait dans l’idée de présenter des bêtes pour montrer comment on travaille. Du coup, on a sélectionné petit à petit des animaux très racés et puissants, à mufle et front larges, avec des têtes expressives et de la finesse, gage de hautes qualités bouchères », explique Valentin.

Chaque année, Valentin et son père gardent 15 à 20 veaux mâles pour la reproduction. Quant aux femelles, 25 resteront sur la ferme, le reste sera engraissé et partira à la boucherie. Au départ, la sélection des meilleures Charolaises de l’exploitation avait pour vocation « de garantir la qualité de la descendance et ainsi mieux valoriser les animaux qui restaient sur la ferme pour la repro ».

Deux mâles et deux femelles sur le ring à Cournon

Charolais au Gaec Cante (03)
Suprême, mâle charolais de 18 mois à la ligne de dos exceptionnelle, sera sur le ring en octobre prochain à Cournon, présenté par Valentin et son père Jean-Pierre. (©Terre-net Média)

Avec leur troupeau de Charolaises, Valentin et son père n’ont pas pour objectif la course au GMQ. « Chaque animal réagit différemment. Bien sûr, avec cette race, on est sur des bêtes à fort potentiel de croissance, jusqu’à 2 kg/jour. C’est pareil pour le poids de la carcasse qui reste variable en fonction des individus. Mais si nos femelles bordillent les 480 à 530 kg de viande à l’abattage, elles sont classées U- pour la plupart et avec une bonne qualité de viande. »

Sur le ring, en octobre prochain, Valentin présentera deux taureaux : Suprême, dans la catégorie 18 mois, développant avec un gros dessus d’épaule et une belle ligne de dos et Renouveau, qui concourra dans la catégorie "mâle de trois ans" en mettant à profit son gros globe arrière. Deux femelles représenteront aussi l’exploitation : Rihanna, 30 mois, très racée, harmonieuse, au bassin bien fait et aux hanches larges et sa demi-sœur Praline, au dos très tendu, féminine et fine, suitée de Topmodèle sa fille.

L’objectif ultime reste la joie partagée d’être ensemble, la bonne ambiance, la bonne humeur mais aussi les opportunités commerciales que la victoire peut ouvrir. « Bien sûr, dans la cour de la ferme, on se sent toujours meilleur. Mais finalement, ça n’est pas le trophée qui compte. On verra bien », conclut-il.

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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