Bel a annoncé en mars être en discussion exclusive avec Lactalis pour, entre autres, son usine néerlandaise de Leerdammer à laquelle je vends mon lait. Lactalis audite actuellement les comptes. Nous devrions connaître sa réponse cet été. Cette annonce suscite beaucoup d’interrogations chez mes collègues et moi. Nous connaissons très peu le groupe français, qui n’est pas du tout implanté aux Pays-Bas. La question du prix du lait est évidemment très importante. Celui de Bel a été durant des années dans la moyenne basse. Ce n’est plus le cas depuis deux à trois ans. Cela continuera-t-il ? De même, Bel a fixé à 2025 la fin des vaches à l’attache, toutes les vaches au pâturage 720 heures par an et nourries avec des aliments sans OGM. Lactalis va-t-il maintenir cet objectif ? Achète-t-il pour le long terme ou revendra-t-il dans quelques années ? Ce groupe est familial, c’est à mes yeux une bonne chose car, en général, gage de stabilité. Si la reprise se fait, ce sera un grand changement car aux Pays-Bas, il est rare de changer de laiterie.
« Je vais peut-être vendre mon lait à Lactalis »
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