Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Dans la Nièvre, la chambre d’agriculture propose des solutions pour limiter sa consommation de paille en système allaitant. Parmi celles-ci : l’installation d’une aire raclée au sein d’un bâtiment aire paillée. Démonstration par l’exemple au Gaec Laudet.
&t=191s
Au Gaec Laudet, les trois associés doivent jongler entre plusieurs sites et bâtiments pour héberger leurs 185 vêlages en race charolaise. Logette, aires raclées… Avec des vaches allaitantes dans trois stabulations, les éleveurs ont eu tout le loisir de comparer les systèmes. Et pour eux, l’aire paillée a le gros défaut d’être consommatrice de paille, comme de main-d’œuvre.
Si bien que les éleveurs ont décidé d’installer une aire raclée dans leur stabulation de 80 places en aire paillée. « Nous sommes dans un bâtiment construit en 2007. Lors de la construction, on avait fait le choix de l’aire paillée intégrale », explique Pierre Laudet. Mais si cette solution est souvent moins onéreuse à la construction, les trais de fonctionnement grimpent vite.
Un racleur hydraulique pour gérer le fumier pailleux
« Nous avions déjà des bâtiments avec aires raclées ou logettes, et c’était assez compliqué pour nous d’acheter toute la paille dont nous avions besoin », poursuit l’éleveur de Charolaises. Les associés ont dont opté pour l’aire raclée. « Le racleur hydraulique passe trois fois par jour, à 6 h, 12 h et 18 h ». Une manière de limiter l’astreinte pour les agriculteurs. Le modèle hydraulique permet de pousser un fumier pailleux sur 72 m, ensuite stocké dans une fumière.
Côté coût, compter dans les 55 000 € d’investissement répartis entre la plateforme bétonnée, le racleur et la structure de la fumière. Et pour les associés, le jeu en vaut la chandelle. « Ça nous a permis d’économiser une demi-journée de temps de travail par semaine, et l’aire paillée est plus propre depuis qu’on a le racleur. On consomme moins de paille et les animaux sont mieux. » « Quand on voit le temps que l’on passait tous à nettoyer, on se dit que la machine est vite amortie », ajoute Jean-Loup Laudet.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
« Le drone, c’est une super paire de jumelles pour la tournée des animaux »
Robot de traite : un investissement technique à accompagner de près
Faute de broutards français, l’Italie se rabat sur l’Irlande et l’Europe de l’Est
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
Le géant Lactalis marche sur des œufs
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés