Pour qu'il dure le plus longtemps possible, un sol en béton doit d'abord être bien posé. Vient ensuite l'entretien pour éviter les glissades et évacuer l'humidité. Les experts de l'Institut de l'élevage listent plusieurs conseils pratiques.
Classe d'exposition, consistance, résistance, et mise en œuvre du béton, traitements de surface et acidification... : les experts de l'Idele détaillent tout dans leur fiche technique. Ils listent aussi les points à spécifier lors de la commande de béton :
- l'adresse, la date et l'horaire de livraison souhaité,
- la cadence de livraison (en fonction de la surface, des personnes sur le chantier, des conditions climatiques),
- la quantité commandée (en m3),
- la classe d'exposition,
- les dimensions maximales du plus gros granulat (à définir en fonction de la densité de ferraillage),
- la consistance du béton choisi,
- le mode de livraison mis en place (brouette, goulotte, tapis, pompe, toupie adaptée à la localisation, la distance et la rapidité d'approvisionnement du chantier...).
Ni trop glissant, ni trop rugueux
Une fois le béton coulé, il faut s'atteler aux finitions pour éviter les glissades. Il existe alors différents types d'interventions :
- à la règle (insuffisant sur les aires d'exercice car trop glissant),
- finition balayée ou brossée (technique économique qui convient aux couloirs de passages mais pas en salle de traite car difficile à laver),
- au rouleau (équivaut à un balayage),
- avec empreintes (convient bien aux aires d'exercice et d'attente mais déconseillé en salle de traite),
- finition rainurée frais (pour les aires d'exercice et aires d'attente).
Après plusieurs années d'utilisation arrivent les solutions correctives : rainurage mécanique (compter entre 4 et 6 €/m2), la scarification (environ 6 €/m2), le déglaçage (entre 4 et 6 €/m2), et le décapage thermique (entre 6 et 10 €/m2).
L'humidité est l'ennemi numéro 1 des onglons. La propreté des sols est donc primordiale, tout comme une bonne ventilation du bâtiment.
Sur un sol plein en béton, l'évacuation se fait principalement par une pente transversale avec canal central. La pente transversale doit être comprise entre 2,5 et 3 %, et la pente longitudinale de 1,5 %. Pour ce type d'évacuation, il faudra opter pour la réalisation d'empreintes d'1 cm de large sur 1 cm de profondeur et espacées de 10 à 12 cm.
Autre possibilité : opter pour des sols en bétons préfabriqués. Comme en caillebotis, l'avantage de ces plaque est d'assurer une certaine régularité au niveau des pentes ou des rainures. Les racleurs à dents s'adaptent alors très bien sur ces sols. Côté coûts, il faut compter 75 €/m2 hors terrassement pour un sol béton préfabriqué.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
Taureaux importés holsteins : des potentiels variés et de haut niveau
Plus de cédants que de repreneurs en élevage laitier : « la balle change de camp ! »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Cornes absentes ou atypiques ? Signalez-le auprès de l'Onab
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire