Dix ans après un premier voyage qui les avaient conduits jusqu'aux steppes de l'Asie centrale et de la Mongolie, Colette Dahan et Emmanuel Mingasson repartent sur « la route du lait ».
Avec, dans leurs bagages, toujours les mêmes questions à poser aux éleveurs qu'ils rencontreront : comment vivez-vous du lait de vos animaux ? Comment le conservez-vous et le transformez-vous ? Les belles photos publiées en 2006 dans leur premier ouvrage Sur la route du lait, ou présentées lors d'expositions ou de conférences témoignent des liens tissés avec tous ces paysans(nes) rencontrés sur leur chemin.
DÉCOUVERTE
« Véritable fil directeur, le lait permet de donner du sens à notre voyage, expliquent Colette et Emmanuel, en poste à la chambre d'agriculture des Savoie et de Rhône-Alpes. La découverte des savoir-faire et des produits de goût est une bonne façon d'être curieux et de frapper à toutes les portes. En s'intéressant à l'élevage des animaux et à la fabrication du fromage, nous pénétrons dans le quotidien des personnes, et récupérons beaucoup d'informations sur la vie du pays. » Déterminés à communiquer au mieux avec les éleveurs d'Asie centrale, nos globe-trotters s'étaient mis à apprendre le russe en travaillant chaque matin la méthode Assimil.
VINGT MOIS DE VOYAGE
Programmé cette fois entre mars 2013 et l'automne 2014, le nouveau voyage durera vingt mois. Après l'Iran qui devrait se trouver alors en pleine saison de lait, le couple savoyard reliera le Tadjikistan puis le Pakistan, en 4 x 4. Dans ce pays, nos voyageurs comptent séjourner dans l'alpage de Shuwart où soixante femmes estivent à 4 500 m d'altitude avec 4 500 chèvres, 2 500 moutons et 1 000 yacks. En Inde, premier producteur mondial de lait, Colette et Emmanuel ont prévu de rester trois mois, avant de poursuivre vers l'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Cambodge, Laos, Vietnam). Après un retour par le Japon, la Russie, la Mongolie et les pays scandinaves, arriveront-ils à temps pour rencontrer les éleveurs de rennes avant l'hiver ?
COUPURE PROFESSIONNELLE
Cette belle aventure humaine s'inscrit naturellement dans le parcours de nos interlocuteurs. « Emmanuel a toujours été un dénicheur et un passionné de fromages de montagne, soulignent ses collègues savoyards. Il a été la cheville ouvrière des AOC tomme des Bauges, chevrotin et abondance. Tout comme Colette, il est ouvert aux autres et aux valeurs de solidarité. » Bien qu'il ait la chance de faire un travail passionnant en tant que chef de projet coopération à l'international à la chambre de Rhône-Alpes, Emmanuel s'est toujours ménagé des coupures dans sa vie professionnelle. « La vie est courte. Ce serait dommage de réaliser un jour qu'on n'a pas fait ce qu'on aurait voulu faire. » Témoins discrets et attentifs, Colette et Emmanuel aiment partager leurs rencontres. Une lettre mensuelle à laquelle il est possible de s'abonner permettra de suivre leur voyage.
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