Depuis près de 30 ans, l’Association pour le développement de la betterave fourragère monogerme (ADBFM), en partenariat avec Semae et l’ITB, met en œuvre des essais variétaux pour évaluer les performances agronomiques des principales variétés. Retrouvez le détail des résultats pour chaque variété.
Des conditions de culture très favorables
L’année 2025 a été très favorable à la culture de la betterave fourragère, avec en particulier de très bonnes conditions de semis, et un printemps propice au développement des plantes. Les grosses chaleurs du mois de juin n’ont pas empêché les variétés testées d’exprimer leurs qualités génétiques dans le dispositif d’essai.
Le rendement en matière sèche des 17 variétés a atteint cette année 19,35 t/ha, soit un niveau équivalent à 2024, dû à une baisse des rendements, compensée par une hausse du pourcentage de matière sèche.
« En 2025, 84 % des semences de betteraves fourragères vendues sur le marché présentaient une tolérance à la rhizomanie, et plus de 25 % une tolérance au rhizoctone brun, annonce l’ADBFM dans un communiqué. Par ailleurs, tout comme la betterave sucrière, la quasi-totalité des semences de betteraves fourragères vendues en France est désormais activée ».
Parmi les 17 variétés évaluées, toutes sont tolérantes à la rhizomanie, et trois sont double tolérantes : à la rhizomanie et au rhizoctone brun. Dans les résultats, les variétés sont classées selon leur teneur en MS ; les moyennement riches en MS (betteraves polyvalentes pouvant être pâturées et/ou distribuées), les riches en MS (plus productives et se conservent mieux mais à distribuer en morceaux), et les très riches en MS (aussi plus productives, avec une teneur élevée en sucres solubles, à distribuer aussi en morceaux).
Un grand concessionnaire agricole met aux enchères son stock d’occasion
Robot de traite et logettes matelas : ils ont investi 500 000 € pour gagner en qualité de vie
Robot de traite : promesse de libération des contraintes temporelles
Taxe carbone : l'UE fait finalement une exception pour les engrais
De plus en plus de cellules au contrôle laitier
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »