Mardi 3 juin a été lancé officiellement le Selma au Parlement européen. L’association, qui rassemble des interprofessions de différents pays de l’Union, vise à faire entendre la voix de la filière viande et ruminant à Bruxelles.
Dans un communiqué, Interbev annonce le « lancement officiel du Selma » au Parlement européen. La Sustainable european livestock & meat association, présidée par Guillaume Gauthier, rassemble les principales organisations nationales des filières d’élevage et de ruminants. Une manière de défendre la filière auprès des députés européens.
Au programme : « cohérence des politiques commerciales, transparence de l’information au consommateur, encadrement des nouvelles technologies alimentaires, prévention sanitaire, et reconnaissance du rôle structurant de l’élevage en Europe », expliquait Guillaume Gauthier dans son discours inaugural.
Des sujets dans les tiroirs
Les négociations en cours sur les accords de libre-échange donnent une couleur particulière au lancement de l’association. « Les membres de Selma, accompagnés de plusieurs députés de nationalités et groupes politiques différents, ont exprimé leurs vives inquiétudes concernant l’impact qu’aurait l’arrivée de 99 000 tonnes supplémentaires de viande bovine sur le marché européen, dans le cadre de la ratification de l’accord Mercosur », précise le communiqué, avant d’appeler à la mise en place d’une stratégie sanitaire commune. Le Selma a notamment souligné « l’urgence de renforcer la transparence envers les consommateurs, notamment via la protection des dénominations de viande et l’indication obligatoire de l’origine ».
L’association compte également se pencher sur les futurs projets de loi bien-être animal, avec le volet sur le transport, déjà présenté par la Commission. Pour le lobby, « la réglementation actuelle de l’Union est déjà la plus stricte au monde en la matière et les mesures proposées ne résolvent pas l’enjeu de l’application inégale des règles actuelles ».
Le Selma compte également rappeler l’importance de la consommation de viande, et mettre en garde les consommateurs sur les régimes déséquilibrés ainsi que sur les alternatives ultratransformées.

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