Le ministère de l'agriculture américain a confirmé mercredi que la souche D1.1 du virus de l'influenza aviaire H5N1 avait été détectée pour la première fois chez des bovins, dans le Nevada. Une détection qui fait craindre une aggravation de l'épizootie - équivalent d'une épidémie chez les animaux - de grippe aviaire en cours dans le pays et une augmentation du risque pandémique pour l'homme.
Une souche différente du virus H5N1 circule déjà fortement au sein des élevages bovins américains depuis l'an passé, avec plus de 950 cas de contamination enregistrés à travers 16 Etats.
Plusieurs personnes travaillant dans ces élevages avaient été infectées par cette souche l'an passé et présentaient des symptômes bénins de la maladie.
La souche D1.1 est, elle, liée à quelques cas graves chez l'homme, dont le premier mort de la grippe aviaire enregistré aux Etats-Unis, début janvier.
Jusque-là, elle avait été identifiée chez des oiseaux sauvages, des mammifères et dans des élevages de volailles, selon le ministère de l'agriculture.
Pour les vaches laitières, les deux souches du virus ont produit des symptômes « similaires », avec de la « fièvre, une diminution de la consommation d'aliments, une réduction de la production de lait et des signes respiratoires légers », selon une responsable du Nevada interrogée par la chaîne CBS.
Le nombre croissant de mammifères infectés par la grippe aviaire inquiète les experts qui craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.
Une crainte qui est par ailleurs renforcée par le manque de communication des autorités fédérales, qui ont suspendu plusieurs rapports épidémiologiques depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
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