Sur fond de décapitalisation bovine, nombreux sont les Français à craindre que la viande d’importation s’installe un jour dans les assiettes. Entre concurrence déloyale et déforestation importée, tous voient rouge vers l’Amérique du Sud.
Mais les choses pourraient peut-être changer. Si l’Amazonie brûle toujours, le Guardian met en avant « la plus importante poursuite civile pour crimes climatiques à ce jour au Brésil ». Un éleveur a ainsi été condamné à 50 millions de dollars d’amende pour avoir détruit près de 5 600 ha de terres boisées.
« L’éleveur a utilisé des tronçonneuses pour défricher la végétation, puis a allumé des feux pour défricher le terrain et a finalement planté de l’herbe pour établir des pâturages pour l’élevage du bétail », explique le média anglais.
Pour s’assurer du paiement, les avoirs de l’entrepreneur ont été gelés, et il est sous le coup d’une interdiction d’exploitation. Il est également condamné à remettre les terres en état, pour qu’elles redeviennent des puits à carbone.
D’après le Guardian, d’autres affaires de ce type sont en cours. Un contexte permis par l’élection du socialiste Lula en 2022. Son objectif : « plus de déforestation dans le pays en 2030 ». Les juges brésiliens semblent avoir entendu cet appel.
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