Sur fond de décapitalisation bovine, nombreux sont les Français à craindre que la viande d’importation s’installe un jour dans les assiettes. Entre concurrence déloyale et déforestation importée, tous voient rouge vers l’Amérique du Sud.
Mais les choses pourraient peut-être changer. Si l’Amazonie brûle toujours, le Guardian met en avant « la plus importante poursuite civile pour crimes climatiques à ce jour au Brésil ». Un éleveur a ainsi été condamné à 50 millions de dollars d’amende pour avoir détruit près de 5 600 ha de terres boisées.
« L’éleveur a utilisé des tronçonneuses pour défricher la végétation, puis a allumé des feux pour défricher le terrain et a finalement planté de l’herbe pour établir des pâturages pour l’élevage du bétail », explique le média anglais.
Pour s’assurer du paiement, les avoirs de l’entrepreneur ont été gelés, et il est sous le coup d’une interdiction d’exploitation. Il est également condamné à remettre les terres en état, pour qu’elles redeviennent des puits à carbone.
D’après le Guardian, d’autres affaires de ce type sont en cours. Un contexte permis par l’élection du socialiste Lula en 2022. Son objectif : « plus de déforestation dans le pays en 2030 ». Les juges brésiliens semblent avoir entendu cet appel.
Un grand concessionnaire agricole met aux enchères son stock d’occasion
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
Taxe carbone : l'UE fait finalement une exception pour les engrais
Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
L'UE promet de mieux contrôler ses importations agricoles
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »