EN MARGE DU SIA ET DU SIMAGÉNA, la présentation de descendances, organisée par Montbéliarde Sélection à Lons-le-Saunier, dans le Jura, n'a pas été ridicule, le 25 février dernier. Affluence en progression d'après les 650 repas servis, enthousiasme et mobilisation de nombreux bénévoles. « Nos moyens sont limités, reconnaît le directeur, Gilles Grémion. Avec seulement trois techniciens, c'est de l'artisanat ! » Reste que l'ambition de poursuivre dans ce mode de sélection original ne faiblit pas, et que les dirigeants misent sur les innovations technologiques pour améliorer l'efficacité de leur schéma. « La génomique va nous permettre le pré-tri des taureaux dans chaque lignée : une centaine de veaux génotypés par an pour en retenir cinq à huit. On perdra moins de temps à indexer des taureaux qui n'en valent pas la peine... mais ce n'est pas une course à l'Isu, nous restons dans l'esprit de la sélection linéaire », explique le président Mickaël Cattin. Il n'exclut pas, à l'avenir, d'aller chercher des caractères intéressants chez des fils de taureaux Umotest ou Jura-Bétail. « Eux ne se gênent pas pour acheter des mâles issus de nos taureaux... tout en prétendant que notre génétique ne vaut rien ! » Pour les utilisateurs, trois ou quatre taureaux choisis pour leur variabilité fourniront de la semence sexée.
LUCIEN SOLOR
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »