Il faut prendre le dernier livre de Christian Laborde pour ce qu'il est : un pamphlet contre l'agrobusiness en général et la ferme dite des « Mille vaches » en particulier. Pas un essai documenté et étayé sur les méfaits engendrés par ce qu'il qualifie d'« usine à lait, à viande, à watts ». Dans un langage où les mots « stalags », « concentration », « salles de torture » (certains abattoirs) renvoient aux pires heures de notre histoire, le chroniqueur écrivain utilise un vocabulaire aussi rugueux que ses Pyrénées natales. « Les vaches pleurent, l'herbe est inconsolable », écrit-il pour dénoncer ces exploitations où vaches, porcs et volailles ont perdu tout contact avec la terre. Dans des pages moins sombres, Christian Laborde évoque avec lyrisme les bêtes de son enfance, celles qui dansaient dans les prés, regardaient passer les trains. À lire avec recul.
144 pages, prix : 15 €. Disponible en librairie aux éditions du Rocher.
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