Dans l'univers particulier des MS, c'est toujours Alicant qui sert de référence, en attendant la relève.
DEPUIS SON OFFICIALISATION EN 2008, la vie du schéma de sélection de la Comtoise MS n'est pas un long fleuve tranquille. En cause, le niveau des index laitiers de ses taureaux. La faute à un effort de sélection sur le potentiel lait moins accentué ces dernières années qu'à Umotest ou Jura-Bétail ? Ou à des généalogies de taureaux amputées, entrant dans le Snig (système national d'information génétique) ? Ou encore à un effet milieu de la zone AOC comté (foin-regain) où se concentre le gros de ses troupes ? Les MS sont toujours dans l'attente de réponses de l'Inra et de l'Idele auxquels ils ont demandé il y a plus d'un an de se pencher sur le sujet. « Nos clients savent que ces index ne sont pas en cohérence avec la réalité des troupeaux », se rassure Mickaël Cattin, président de la Comtoise MS. Autre difficulté à gérer, l'accès à la génomique fermé aux MS, jusqu'en octobre 2015 (à cette date expirera la période d'exclusivité accordée aux entreprises de sélection qui ont financé la recherche génomique avec l'État). En septembre dernier, les MS ont bien demandé à l'OS montbéliarde de se positionner sur l'accès à la génomique pour tous ses adhérents. « Cette décision n'est pas dans les compétences de l'OS », ont-ils eu comme réponse.
« Nous sommes victimes d'une injustice flagrante », s'insurge Mickaël Cattin, bien décidé à se battre pour accéder à cet outil... espérons-le pas trop tard.
JEAN-MICHEL VOCORET
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