Le bilan d'étape du dispositif ULM de déclaration prévisionnelle des livraisons fait état d'une collecte en phase avec les déclarations des adhérents. Dans le détail, si certains décrochent, aucune pénalité individuelle n'est à redouter dans la mesure où le volume engagé collectivement est respecté. 660 adhérents (90 %) se sont approprié l'outil intranet. Leurs déclarations laissent attendre une augmentation des livraisons de 8 % pour l'année 2014, sur un total de 360 millions de litres. Une dynamique qui répond à l'engagement de collecter tout le lait sans limitation de volume. « Des éleveurs saisissent cette opportunité et, pour certains, attendent la mise en oeuvre du PMBE 2014 pour s'affirmer encore davantage dans la production », constate Ludovic Lombard, responsable du développement. Reste une incertitude sur les intentions des 10 % de producteurs qui n'ont pas fait de déclaration et pèsent 6 % des volumes.
La coopérative communique auprès des jeunes
Pour favoriser la dynamique laitière sur son territoire, l'ULM a réévalué l'aide à l'installation accordée aux JA. Une dotation de 10 000 € est accordée avec un engagement à produire de dix ans. À cela s'ajoutent 5 000 € pour la prise en charge du suivi technique, ou la réalisation de plans de bâtiments. En interne, les administrateurs ont lancé une commission jeunes, composée de 26 producteurs. « Une manière d'impliquer chacun dans le projet coopératif et d'assurer la relève dans nos instances. »
Dans le même esprit, la coopérative met en test une expérimentation très localisée qui consiste à organiser une réunion à l'attention d'un public non agricole, pour mettre en relation les éleveurs à la recherche d'une main-d'oeuvre à temps partiel et des demandeurs d'emploi. Elle a également réalisé un film avec les organisations agricoles départementales qui présente l'économie laitière régionale et sera diffusé à tous les élèves lorrains de 3e. « L'objectif est de promouvoir une activité dynamique et exportatrice, prête à intégrer des jeunes depuis la production jusqu'à la transformation. »
JÉRÔME PEZON
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