Environ 900 000 meules de parmesan et de grana padano sont tombées de leurs étagères lors du tremblement de terre qui a frappé le nord de l'Italie, fin mai. Les dégâts pour la filière fromagère sont estimés à 220 millions d'euros. Les caves d'affinage hors d'usage ont dû transférer leurs stocks en dehors de la zone d'appellation et commercialiser au plus vite les meules éventrées récupérables. Syndicats agricoles et grande distribution les soutiennent dans des opérations commerciales de solidarité : 1 € par kilo vendu revient aux zones sinistrées. Afin de ne pas perturber les marchés et conserver une image de qualité, les consortiums des deux appellations cherchent à écouler, hors des circuits conventionnels, les meules dont la maturation n'était pas achevée en fromage fondu. Les râpés français ne devraient pas être concurrencés, les segments de marchés étant sensiblement différents. « En revanche, d'ici à quelques mois, les prix des fromages concernés risquent d'augmenter en raison d'un manque de marchandises, indique Alain Venant, d'Entremont. De plus, la production de lait a baissé de 15 % dans les semaines suivantes, car les vaches ont été perturbées par le séisme. »
NADIA SAVIN
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