La démission du charismatique président fondateur de l'Apli n'est pas une surprise. Pascal Massol l'avait officiellement annoncée lors de l'AG du mouvement en septembre dernier. Officieusement, elle couvait depuis longtemps. Ce départ signe, surtout pour l'Apli, le passage d'une phase de contestation à celle de la construction. Les deux tendances étaient nées d'un vif débat interne au lendemain de la grève du lait (certains en avaient fait les frais) et cohabitaient avec de plus en plus de difficultés. Cette nouvelle page à écrire pour l'Apli passe par un travail plus besogneux et moins médiatique : doter la structure nationale d'un statut juridique et de règles de fonctionnement irréprochable… ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
À l'étude : porter l'affaire des CVO au niveau de l'UE
Plus concrètement, lors de la prochaine assemblée générale, l'Apli nationale se transformera en une fédération d'Apli départementales. Avec, pour chacune, des élections à organiser en bonne et due forme pour élire deux délégués et deux suppléants. L'idée est d'en faire de même au niveau régional pour élire, à l'échelon national, un conseil d'administration juridiquement inattaquable.
Difficile de ne pas passer par là pour ce mouvement qui entend perdurer, peser dans les débats… et qui étudie avec la Confédération paysanne et l'OPL la possibilité de porter devant les tribunaux européens la contestation des CVO du Cniel.
JEAN-MICHEL VOCORET
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