« La gestion des volumes recouvre deux réalités : la production globale pour répondre aux besoins des marchés et celle liée à la mobilité des volumes au niveau des éleveurs. Les volumes nécessaires aux transformateurs pour répondre à leurs marchés sont d'abord du ressort des relations contractuelles avec les entreprises, via les OP verticales. On y trouve aujourd'hui deux visions : des entreprises qui cherchent à limiter leur approvisionnement aux marchés actuels, d'autres qui s'inscrivent dans une perspective de développement des marchés extérieurs. Au-delà de ces choix, l'interprofession devrait mettre en place, parmi les indicateurs de marchés qu'elle partage déjà, des données rétrospectives et prospectives de volumes. C'est son rôle d'apporter un éclairage collectif et objectif des marchés à tous les intervenants de la filière.
Pour la répartition du volume global, la politique à définir relève d'abord des éleveurs et de leurs outils collectifs. L'installation, la modernisation, la solidarité : tous ces sujets déjà traités dans le cadre de la politique des quotas devront l'être également après. L'échelon des bassins laitiers est la dimension pertinente. C'est là que les OP transversales de dimension territoriale prennent tout leur sens. »
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