« Cette charte est un outil de communication, rien de plus. Entre les bonnes intentions qui s'y expriment et la réalité des discussions avec les opérateurs de la grande distribution, il y a un monde. Ce que nous constatons, c'est que malgré les engagements des GMS qui l'ont toutes signée, il y a le résultat des négociations commerciales sur les produits sous marque d'entreprise. Elles se sont soldées, le 29 février dernier, par une déflation des tarifs 2016 par rapport à 2015, déflation dangereuse pour l'ensemble de la filière, producteurs et transformateurs. Cette charte, en outre, ne couvre pas le secteur de la restauration hors foyer, où la concurrence est vive avec les produits d'Europe du Nord. La FNPL a beau dire qu'elle a eu le feu vert de la
DGCCRF, nous devons être très prudents sur tout ce qui ressemble à un engagement collectif. Dois-je vous rappeler que la filière française est aujourd'hui sous le coup d'une enquête de la DG de la concurrence de Bruxelles ? Pour autant, ne pas vouloir signer cette charte ne signifie pas que nous ne travaillons pas chaque jour à la défense de la valorisation des PGC France. »
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