« Effectivement, Agrial s'était engagée à attribuer 3 % supplémentaires de lait tous les ans pendant cinq ans. Elle a décidé leur gel pour 2016 et 2017. Cela ne fait pas plaisir de prendre une telle décision, mais elle est nécessaire pour la bonne gestion de l'entreprise. Si nous les maintenions, ce serait au détriment du prix du lait. Accroître les volumes de 3 %, c'est 30 Ml de plus à collecter. Dans une conjoncture dégradée, nos outils industriels ne le permettent pas. Nous devons d'abord faire face aux 150 Ml d'excédents qui proviennent de l'ex-Coralis (NDLR : fusionnée avec Agrial). Une moitié est dirigée vers l'usine de mozzarella d'Eurial (Vendée), l'autre vers notre site de séchage (Manche) dont une partie est valorisée en poudres basiques à 210-230 €/1 000 l. Du lait va aussi sur le marché Spot. Tout cela alors que les adhérents ont réussi collectivement à ne pas dépasser (ou quasi pas) le volume de référence de la branche lait en 2015-2016. Sous l'impact de la conjoncture, ses résultats 2015 sont négatifs. »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
« Le drone, c’est une super paire de jumelles pour la tournée des animaux »
Robot de traite : un investissement technique à accompagner de près
Faute de broutards français, l’Italie se rabat sur l’Irlande et l’Europe de l’Est
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Marge sur coût alimentaire : 56 000 € d’écart entre la moyenne et les meilleurs
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
La qualité de l’air à proximité des unités de méthanisation est satisfaisante