« Effectivement, Agrial s'était engagée à attribuer 3 % supplémentaires de lait tous les ans pendant cinq ans. Elle a décidé leur gel pour 2016 et 2017. Cela ne fait pas plaisir de prendre une telle décision, mais elle est nécessaire pour la bonne gestion de l'entreprise. Si nous les maintenions, ce serait au détriment du prix du lait. Accroître les volumes de 3 %, c'est 30 Ml de plus à collecter. Dans une conjoncture dégradée, nos outils industriels ne le permettent pas. Nous devons d'abord faire face aux 150 Ml d'excédents qui proviennent de l'ex-Coralis (NDLR : fusionnée avec Agrial). Une moitié est dirigée vers l'usine de mozzarella d'Eurial (Vendée), l'autre vers notre site de séchage (Manche) dont une partie est valorisée en poudres basiques à 210-230 €/1 000 l. Du lait va aussi sur le marché Spot. Tout cela alors que les adhérents ont réussi collectivement à ne pas dépasser (ou quasi pas) le volume de référence de la branche lait en 2015-2016. Sous l'impact de la conjoncture, ses résultats 2015 sont négatifs. »
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