« Les propositions du minipaquet lait sur la contractualisation producteurs-transformateurs reconnaissent aux interprofessions le droit de diffuser des données éclairant le marché. De là à imaginer que la Commission européenne les reconnaîtra comme carrefour d'échanges ou de négociations des prix et des volumes, il y a un fossé qu'elle n'est pas prête aujourd'hui à franchir. Elle aurait l'impression d'autoriser un système de quota nouvelle formule et d'encourager des pratiques anticoncurrentielles. Or, il faut bien comprendre que les relations commerciales relèvent du droit européen le plus complet et que la Cour européenne de justice a le plus travaillé. Il faut donc aborder ce dossier avec beaucoup de douceur. Rappelons que Bruxelles a déjà infligé des amendes d'un montant élevé dans le passé. Le tout premier objectif est d'obtenir une directive-cadre donnant un régime juridique clair aux interprofessions. Il sera temps ensuite de voir comment les améliorer. C'est la ligne que suit Bruno Le Maire. ».
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