L'indicateur principal fait progresser le prix de 23,60 €/1 000 l. L'écart de compétitive avec l'Allemagne permet d'obtenir 9 € supplémentaires.
Les négociations sur le prix du lait se sont, cette fois-ci, déroulées sans heurts. Comme convenu le 18 août dernier, les trois familles du Cniel ont décidé de respecter l'accord de juin 2009. Mais aussi d'intégrer le fameux indicateur de compétitivité France- Allemagne. Résultat : une augmentation de 32,60 €/1 000 l en janvier est attendue.
Dans le détail, la bonne conjoncture des marchés permet à l'indicateur principal dit F1, qui intègre 20 % de produits industriels, de faire progresser le prix de 23,60 €/1 000 l.
Selon le mix-produits des entreprises, une flexibilité additionnelle peut être déduite de 1 € par tranche. Ensuite, grâce à la bonne tenue du prix outre- Rhin, les producteurs sont gagnants et obtiennent 9 €/1 000 l supplémentaires.
Un prix désormais annoncé au mois le mois
Le prix français désaisonnalisé de janvier (308 €) est comparé au prix allemand d'octobre (327 €). Soit un différentiel de 19 € en faveur de la France. Une plage neutre de 10 € limite cet écart à 9 €. Conséquence de cette comparaison au mois le mois, le prix du lait sera désormais annoncé mensuellement.
L'interprofession devait également intégrer un nouvel indicateur d'évolution des coûts de production. Faute d'entente sur son mode de calcul, il sera pris en compte en cours d'année.
Les Cil Ouest et grand Est ont déjà validé cette hausse. Après réécriture de leurs grilles, leurs prix de base s'établiront respectivement à 322,70 € et 312,01 €/1 000 l. Dans les autres régions, les négociations sont programmées. « Je me réjouis de cette hausse, déclare Philippe Colin, porte-parole de la Confédération paysanne. En revanche, à moyen terme, je ne vois pas comment on peut à la fois augmenter le prix et les volumes. »
NICOLAS LOUIS
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