« Le succès de ce plan montre clairement que la régulation de la production laitière en temps de crise, via des mécanismes de réduction, fonctionne. Bien qu'il soit trop tôt pour mesurer l'impact de la mesure sur les prix, il est à noter que la réflexion avance au niveau européen. Je regrette néanmoins qu'il ait fallu que nous soyons dos au mur pour que cette expérience inédite depuis la fin des quotas soit mise en oeuvre. Durant la dernière réforme de la Pac, j'avais proposé un mécanisme similaire, bien qu'obligatoire, de financement de réduction de la production. Adopté au Parlement, il avait fait l'objet d'un veto par les pays du Nord, mené par l'Allemagne, au Conseil. Je mesure l'ironie de voir ces pays, qui ont contribué à la surproduction européenne de ces dernières années, bénéficier pleinement de l'effet d'aubaine de ce plan. Je suis convaincu que beaucoup de travail est encore à faire, mais cette expérience doit servir d'exemple afin qu'il soit pérennisé dans le cadre de la révision de la Pac. Je me battrai en ce sens. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou