Ces éleveurs de brebis et de vaches avaient pris pour habitude de se fournir en médicaments dans le pays voisin, grâce à des ordonnances délivrées à la demande par un praticien espagnol.
Des substances vendues beaucoup moins cher en Espagne mais qui, pour certaines, sont soumises à un décret français réglementant leur usage depuis 2016.
Les produits antibiotiques, classés comme « critiques » en France, ne peuvent être achetés qu'après examen de l'animal par un vétérinaire et doivent être administrés par le professionnel pour éviter toute « automédication ».
À l'audience, les éleveurs avaient argué des « réalités du terrain », parlant de « pratiques courantes », effectuées sans « aucune intention de frauder ».
Ils devront chacun verser 1 euro de dommages et intérêts à l'Ordre des vétérinaires, partie civile au dossier.
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