La filière veau Label Rouge a été retenue par FranceAgriMer pour bénéficier d’un programme opérationnel de la Pac, annonce Fil Rouge, la Fédération Interprofessionnelle des Labels Rouge. La filière aura ainsi accès à 13,5 millions d’euros d’aides entre 2024 et 2027. Le but principal : soutenir la filière et lui permettre de se structurer pour améliorer le revenu des éleveurs, et maintenir une production de qualité. « Jusqu’à présent réservé aux productions végétales, ce type de financement est désormais ouvert à d’autres secteurs », apprécie la fédération dans un communiqué de presse.
Limiter le surcoût généré par le label
Concrètement, le programme permettra de prendre en charge une partie du surcoût généré par la production Label Rouge selon les deux items suivants :
- L’achat de reproducteurs dotés des caractéristiques recherchées pour la production de veau Label Rouge. Sont éligibles les animaux de race pure, issus d’un programme de sélection approuvé. L’achat de femelles est subventionné à hauteur de 32 %, et les mâles de 46 % HT.
- Les coûts liés à la certification Label Rouge. L’aide se présente sous forme de forfait. Compter 2 135 € pour 5 à 18 veaux labellisables, 4 413 € pour 19 à 37 animaux, et 8 560 € pour 38 à 71 veaux.
Le programme s’adresse aux organisations de producteurs habilitées à la production de veau Label Rouge, et leurs partenaires. « Cela concerne 24 OP, reparties dans les principaux bassins de production », précise le Fil Rouge.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »