Thierry Roquefeuil retrouve le siège de président qu'il a quitté il y a plus d'un an. Il succède à Olivier Picot, président de la FNIL. Thierry Roquefeuil et son équipe « porteront le projet d’un Cniel rénové, c’est-à-dire ouvert, proche et fédérateur qui a été partagé lors de cette assemblée générale ». Deux vice-présidents ont également été désignés : Dominique Chargé, président de la Fédération Nationale des Coopératives Laitières (FNCL) et Olivier Picot, président de la Fédération Nationale des Industries Laitières (FNIL).
Face à des transformateurs qui restaient « sourds et muets » à l’égard de la détresse des éleveurs laitiers, Thierry Roquefeuil avait démissionné de la présidence du Cniel en juillet 2015, fonction qu’il occupait depuis 2013.
« L’interprofession laitière doit défendre les valeurs de l’ensemble des acteurs de la filière laitière française. Celle d’une filière exemplaire, responsable et diverse, ancrée dans les territoires. Notre défi commun est de créer plus de valeur à chaque maillon et donner des perspectives positives aux éleveurs et aux entreprises laitières », a déclaré, mercredi, Thierry Roquefeuil. « Nous sommes tous investis par la même volonté, celle de défendre une filière laitière d’avenir car créatrice de valeur grâce à son savoir-faire, la diversité de ses fermes et de ses entreprises présentes sur tout le territoire ainsi que par la qualité et l’innovation de ses produits reconnues au-delà de nos frontières. »
Selon l’organisme, « forte de son savoir-faire et de son expertise (qualité, sécurité des aliments, analyses des marchés laitiers, communication collective en France comme à l’export etc.), l’interprofession pour se projeter dans l’avenir doit répondre à cinq grands défis :
- Renforcer la performance économique de chaque maillon de la filière laitière, en s’appuyant sur son ancrage territorial,
- Fournir les éléments nécessaires à un dialogue constructif entre tous les acteurs de la filière,
- Faire la promotion du modèle français et de ses produits à l’international, en soutenant l’exportation,
- Participer à une meilleure connaissance des valeurs des produits laitiers et de leur diversité : qualités nutritionnelles, sanitaires, organoleptiques et culturelles…
- Valoriser les nombreux atouts de la filière laitière française ainsi que les nombreuses démarches de progrès mises en place par l’Interprofession et communiquer sur la légitimité de la filière comme acteur du développement durable. »
Avec cette feuille de route, le Cniel « se donne les moyens de peser dans les nombreux débats et d’être un lieu ouvert, de dialogues et d’échanges avec les autres filières, l’ensemble des opérateurs économiques et les représentants de la société civile ».
Les actions du Cniel seront pilotées par une gouvernance interprofessionnelle rénovée. Il est notamment créé un comité du commerce et de la distribution, afin de renforcer le lien avec les acteurs de la mise en marché des produits pour être au plus près des clients et consommateurs et de leurs attentes.
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