« Il n'y a pas l'ombre d'une mesure structurelle à l'horizon des propositions gouvernementales, mais rien qu'une succession d'incantations toutes plus vides les unes que les autres. Des incantations qui rappellent celles de l'Ump hier et aujourd'hui », assure Marine Le Pen dans un communiqué.
« En réalité, l'exécutif est pieds et poings liés à Bruxelles. Il voudrait que les cantines publiques achètent de la viande française mais il ne le peut pas et il le sait bien, car Bruxelles l'interdit au nom de la libre concurrence ; il voudrait que les prix permettent aux éleveurs de vivre décemment de leur travail, il ne peut que s'en remettre au bon vouloir d'intermédiaires qui ne bougeront pas (grande distribution, abatteurs, transformateurs) », prévoit la dirigeante d'extrême droite.
« La structure ce sont les règles européennes. Une réforme structurelle reviendrait donc à remettre en cause ces règles, et c'est la raison pour laquelle le gouvernement ne fera rien, laissant notre filière d'élevage mourir et disparaître progressivement », pronostique-t-elle. « Le Front national ne voit pas d'autre issue pour sauver nos éleveurs que de se libérer des contraintes de l'Union européenne . C'est à cette condition seulement que nous pourrons voter une loi "achetons français"qui imposera la viande française dans la restauration collective , favorisera les circuits courts, limitera le nombre des intermédiaires, et assurera à nos éleveurs des prix décents leur permettant de vivre de leurs productions », propose Marine Le Pen.
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