« Pour que le consommateur français privilégie la viande et le lait français , il faut le convaincre de leur qualité », souligne dans un communiqué la grande fédération environnementale, qui ajoute que « dans la grande distribution, le lait et la viande sont dévalorisés actuellement du fait de leur industrialisation (...) Cette banalisation de la production issue du vivant est responsable en partie de la baisse des prix et de la perte de repères des consommateurs ».
Pour Camille Dorioz, chargé de mission agriculture de Fne, « il faut retisser les liens entre l'élevage et le consommateur, mieux repartir l'élevage sur l'ensemble du territoire (...) D'un côté, le consommateur doit avoir accès à une viande de proximité et de qualité , qu'il peut facilement identifier. De l'autre, les éleveurs doivent pouvoir bénéficier d'une véritable plus-value sur leurs produits afin d'échapper à la course infernale à l'agrandissement et au productivisme ».
« Nous ne pouvons pas laisser les éleveurs français dans cette situation ! Il faut rapidement les aider à changer leurs systèmes pour se tourner vers un modèle durable », dit encore Fne.
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