« Confrontée à une impasse aussi dramatique, la France doit donc re-nationaliser au plus vite sa politique agricole. Elle doit également être libre de refuser l'accès à son marché aux denrées dont la production ne respecte pas les normes en vigueur sur son territoire. De la même manière, elle doit pouvoir prendre des mesures de rétorsion contre les pays qui usent massivement du dumping social pour s'emparer de nouvelles parts de marché sur son territoire », préconise Marine Le Pen. Pour la dirigeante d'extrême droite, « cela va de soi pour l'immense majorité de nos concitoyens, il faut définitivement mettre fin aux négociations des traités de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada ».
Marine Le Pen détaille aussi des mesures « de bon sens » : « traçabilité obligatoire de toutes les viandes » ; « cadre juridique fiable » pour l'« étiquetage obligatoire mentionnant l'origine des viandes » ; « encadrement des négociations commerciales » avec la grande distribution.
« Le déclin accéléré des filières françaises d'élevage n'est pas une fatalité et encore moins une nécessité. Il est le résultat tristement logique de l'absence de vision et d'intérêt des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédé à la tête de notre pays depuis deux décennies », affirme-t-elle.
Marine Le Pen, qui dit « comprendre la colère des éleveurs », répète régulièrement sa proposition d'une Paf, « la politique agricole française », qui viendrait remplacer la Politique agricole commune de l'UE.
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