Une petite centaine de manifestants ont parcouru différents pavillons du salon au son du tambour, derrière des affiches indiquant : « Ceta + Mercosur, en France les paysans crèvent ». « Les annonces du président Emmanuel Macron disant que que la France a une ligne rouge, nous, ça ne nous rassure pas », a déclaré à l'AFP le président du syndicat, Bernard Lannes. Alors qu'Emmanuel Macron a déclaré jeudi dernier qu'il n'y aurait jamais de bœuf aux hormones importé en France, lors d'un discours devant 700 jeunes agriculteurs invités à l'Élysée, Bernard Lannes a assuré que ce n'est pas la viande aux hormones qui l'inquiète.
Les pays avec lesquels nous négocions ces accords « sont capables de faire la même qualité de viande que nous. Une fois de plus, les paysans sont la variable d'ajustement », s'est indigné le président de la Coordination rurale. Les pourparlers entre l'Union européenne (UE) et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) pour finaliser un accord de libre-échange, qui ont repris la semaine dernière dans la capitale paraguayenne, Asuncion, s'y poursuivent cette semaine. Parmi les pays de l'UE, la France et l'Irlande sont les plus inquiètes de potentielles répercussions négatives de cet accord sur leur filière agricole, notamment en raison de l'importation de viande bovine en provenance du Mercosur.
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