La proposition de loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires a été adoptée le 4 mars par le Sénat et reprend un certain nombre de dispositions de la loi Égalim, censurées comme cavaliers législatifs. Un certain nombre de ces dispositions concernent notamment les produits de l’élevage. Ainsi, la proposition de loi veut rendre obligatoire l’affichage, en restauration hors foyer, de l’origine des viandes porcines, ovines, des volailles et de la viande bovine hachée. Aujourd’hui, seule la viande bovine fraîche fait l’objet d’une telle disposition.
Les fromages fermiers pourront également être affinés en dehors de la ferme, à condition d’en respecter les usages traditionnels et d’en informer le consommateur.
L’étiquetage sera également obligatoire pour les vins, toujours en restauration hors foyer, et sur l’étiquette des miels, de la gelée royale et du cacao.
« Je suis convaincu de la nécessité impérieuse de prôner le patriotisme alimentaire et d’informer davantage le consommateur » a rappelé le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, qui a par ailleurs précisé que l’Assemblée nationale devrait boucler le débat le 8 avril.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L'UE promet de mieux contrôler ses importations agricoles
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
L’huile de palme est à manier avec précaution