« Toutes les décisions qu'on a prises respectent les règles européennes », a expliqué le ministre lors d'un point presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue luxembourgeois pour préparer le conseil des ministres européens exceptionnel sur l'agriculture du 7 septembre. « Je n'ai jamais été pour dire qu'il faut empêcher les importations », a-t-il ajouté.
La démarche de promotion de la viande française à travers le logo Viandes de France vise à « valoriser » la production française, sans être en contradiction avec le libre-échange au sein de l'Union européenne, estime Stéphane Le Foll.
Après l'annonce la semaine dernière d'un plan d'urgence pour soutenir l'élevage français, les producteurs laitiers allemands ont écrit à la Commission européenne pour se plaindre de la préférence nationale accordée au lait français .
La France est par ailleurs en train de plancher sur une liste de propositions afin de déboucher sur des « mesures concrètes » en faveur des filières lait, viande bovine et porcine, lors du conseil exceptionnel, a souligné le ministre qui espère pouvoir rallier une majorité de pays pour soutenir ces mesures. « Je pense que nous n'en sommes pas loin », a-t-il avancé.
Une des principales mesures que soutient la France est le relèvement du prix d'intervention sur le lait. Ce mécanisme de soutien européen, activé en cas d'effondrement des cours, ne se déclenche actuellement que lorsque le prix tombe à 22 centimes le litre. La question des distorsions de concurrence au sein de l'UE ne sera pas abordée le 7 septembre car « ce sont des sujets qui dépassent les compétences directes du conseil agricole », a ajouté le ministre, qui a demandé un rapport sur la question de la compétitivité dans sept grands pays européens, dont la France et l'Allemagne.
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