Devant l’une des entrées principales du Space, environ 300 éleveurs de l’Apli, de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne manifestent pour exiger une régulation européenne. Mais ils ciblent aussi le syndicalisme majoritaire et les organisations professionnelles, « coupables d’une cogestion qui envoie les producteurs droit dans le mur ».
Environ 300 éleveurs de trois syndicats et associations minoritaires – l’Apli, la Coordination rurale et la Confédération paysanne – venus avec une soixantaine de tracteurs manifestent devant l’une des entrées principales du Space, au parc expo de Rennes, en ce premier jour de salon mardi 15 septembre. Ces derniers demandent une régulation européenne de la production laitière et porcine.
Mais les éleveurs ciblent aussi les organisateurs du Space. « Oui le Space est notre cible », justifient-ils. Oui, le président du Space, également président de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine est notre cible. Tous ces représentants nous expliquent que la fin des quotas est l’occasion d’ouvrir des opportunités de marché. Mais regardez où en sont les éleveurs ! »
« Ici, c’est le salon de Xavier Beulin et de la Fnsea, membre du Copa-Cogeca, une organisation qui refuse de demander la régulation des productions à Bruxelles », a expliqué notamment Véronique Le Floc’h, président de l’Organisation des producteurs de lait, la branche laitière de la CR ». « Je ne comprends pas pourquoi les éleveurs continuent à prendre une carte à la Fnsea, un syndicat qui les conduit tout droit dans le mur », a poursuivi un éleveur de l’Apli.
Les producteurs manifestants doivent repartir avec leur tracteur vers 15h. Mais d’ici là, bon nombre comptent entrer dans le Space « avec une invitation ».
« Nous comptons aller à la rencontre de la coopération. Je souhaite rencontrer Dominique Chargé », explique Bernard Lannes, le président de la CR.« Notre demande d’une rencontre est restée trop longtemps sans réponse. »
Plus tard dans la journée, les manifestants sont entrés et ont défilé dans hall 5 du salon, celui où se trouvent l'ensemble des coopératives laitières, mais aussi la Fnsea. Plusieurs échanges, parfois vifs, ont eu lieu, mais sans débordement.
A 15h, les éleveurs repartaient. Ils devaient repartir conformément à l'accord qu'ils ont négocié avec le préfet dimanche.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »