« On est dans un glissement (...) Les gens n'ont pas confiance », a-t-il ajouté au lendemain de la présentation d' un plan d'urgence du gouvernement à l'élevage , alors que les blocages de routes se poursuivent . « Il faut l'assurance que les engagements vont être tenus » et « une explication sur comment la restructuration de la dette » va se faire « sur le terrain », a-t-il plaidé.
Pour l'instant, « il serait terrible de faire rentrer les gens dans leur fermes frustrés (...), ça va prendre un peu de temps » avant de pouvoir apaiser la colère des éleveurs, a-t-il reconnu, avant de prévenir : « si l'accord sur le prix échoue, ça va être grave ».
Jean-Pierre Fleury réclame la mise en place de contrats « à trois », entre éleveurs, abatteurs et distributeurs ainsi que des mesures « structurelles » pour sauver l'élevage français . François Hollande est « très à l'écoute et il a parfaitement conscience » que la question du prix « est essentielle », a-t-il jugé après plus d'une heure de réunion avec le président de la République et d'autres responsables agricoles.
François Hollande a appelé la grande distribution à produire « l'effort indispensable » et les abatteurs et transformateurs à « rendre des comptes » pour aboutir à une hausse des prix de la viande et du lait.
Mercredi soir, Jean-Pierre Fleury avait prévenu que les éleveurs « règleraient leur cas en direct » à ceux qui ne respecteraient pas l'accord du 17 juin sur la revalorisation des prix de la viande bovine.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire