- 2 à - 7 % d'EBE pour les systèmes laitiers de la région Grand Est en 2019 par rapport à 2018. C'est ce qui ressort des projections de résultats économiques réalisées dans le cadre du dispositif Inosys Réseau d'élevage Grand Est. La sécurité fourragère des exploitations est un enjeu pour les années à venir puisque les conséquences économiques de la sécheresse sont d'autant plus marquées dans les systèmes ayant eu recours à de nombreux achats extérieurs.
Les Chambres d'agriculture du Grand Est et l'Institut de l'élevage ont élaboré des projections de résultats économiques* pour mesurer l'impact de la sécheresse 2019 et de la conjoncture sur les revenus des systèmes laitiers de la région. Pour cela, ils ont étudié trois systèmes laitiers différents, représentatifs de la région : un système herbager lait-viande ; un système spécialisé en lait et un dernier en polyculture lait-viande. La conclusion est la même : l'EBE est en diminution pour les trois systèmes. Cette baisse varie de - 2 % à - 7 % par rapport à 2018.
Une baisse de l'EBE de - 2 à - 7 %
« Le produit lait est en augmentation pour les trois systèmes grâce à une légère hausse du prix du lait (+ 2,9 %) alors que le produit viande diminue (- 6 à - 1 % par rapport à 2018) à cause de la baisse du prix de vente des animaux laitiers » notent les deux organismes. Côté céréales, le recul des prix de vente entraîne une diminution du produit brut ( - 11 à - 17 %) pour les trois systèmes également.
Concernant l'impact de la sécheresse, le déficit fourrager qu'elle a engendré a été compensé dans les systèmes herbager et laitier spécialisé par des achats de maïs sur pied, de paille ou foin et de concentrés. Ces achats ont fait croître les charges opérationnelles de 1 % par rapport à l'année précédente.
Quant au système polyculture lait-viande, il a fait le choix d'augmenter ses surfaces en maïs ensilage plutôt que de recourir aux achats extérieurs, ce qui fait reculer ses charges opérationnelles de 7,5 % par rapport à 2018.
« Les conséquences de la sécheresse sont d'autant plus marquées dans les systèmes ayant eu recours à de nombreux achats », notent les auteurs de ces prévisions. La sécurité fourragère à moyen et long terme est donc un enjeu capital dans ce contexte de réchauffement climatique où les sécheresses risquent de se répéter.
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