Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
« La gestion par les quotas n’est plus effective depuis longtemps, suite à la mise en place des contrats et puisque depuis plusieurs années, la France ne réalise pas sa référence nationale » explique Daniel Perrin, éleveur en Meurthe-et-Moselle. Un témoignage extrait de Terre-net Magazine n°39.
« Le 31 mars 2015, nous entrerons dans un nouveau monde mais, dans les faits, il y aura peu de changements. La gestion par les quotas n’est plus effective depuis longtemps, suite à la mise en place des contrats et puisque depuis plusieurs années, la France ne réalise pas sa référence nationale. De plus, la production ne peut pas augmenter du jour au lendemain. Nos entreprises doivent agrandir leurs installations de transformation pour valoriser ce lait supplémentaire.
J’ai un contrat avec Sodiaal, qui a défini trois niveaux de prix. Ma référence historique est contingentée en deux volumes, avec des prix A et B. La coopérative, qui doit collecter tout le lait de ses adhérents, n’a pas pour l’instant une stratégie d’augmentation des volumes. L’allocation de fin de campagne ne sera que de 1 %. Au-delà de notre référence, Sodiaal a fixé un prix C très dissuasif, correspondant au prix de base moins les pénalités, soit 50 à 60 €/1.000 l. A ce prix, pas question de produire davantage ! Ma stabulation est déjà utilisée à 80 % et je n’ai pas l’intention d’investir.
Les volumes sont une chose, les prix et les coûts de production en sont une autre. La prudence de ma coopérative me convient très bien, dès lors qu’elle permet de sécuriser les débouchés à un prix correct. Par contre, les décideurs politiques doivent absolument instaurer des outils de régulation réactifs. Car l’embargo russe pourrait faire très mal à la filière »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026