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Selon une étude de l'Idele, la concentration de la production de lait et la spécialisation des élevages dans les exploitations mixtes lait + viande conduiront à une baisse des effectifs de vaches allaitantes (- 7 %) au niveau national et à un recul de l’engraissement de jeunes bovins.
Le phénomène corollaire à la concentration de la production laitière attendue dans les bassins laitiers et à la spécialisation des élevages d’ici 2020 sera la disparition d’un certain nombre d’ateliers d’engraissement et de troupeaux de bovins viande. Les effectifs des vaches allaitantes dans les exploitations à dominance laitière sont attendus en forte baisse.
Dans son étude rendue publique "Le devenir de la production de viande bovine dans les exploitations après 2015", l’Institut de l’élevage évalue ce recul à 7 % d’ici 2020 par rapport à leur effectif de 2013. La perte porterait sur 570.000 têtes.
Mais surtout, en délaissant la production de jeunes bovins, les exploitations laitières seraient responsables de la baisse de 15 % à 20 % de leur production au niveau national d’ici 2020. Autrement dit, 370.000 jeunes bovins ne seraient pas engraissés.
En revanche, la production de gros bovins resterait équivalente à celle de 2013 après avoir diminué de 10 % depuis 2008. Quant à celle de bœufs, elle resterait liée aux besoins de veaux de boucherie.
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