Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Denis Colineau, éleveur laitier dans le Maine-et-Loire, explique en vidéo sa démarche agroécologique. Son objectif : rester productif tout en veillant à son environnement.
Il est membre depuis 2014 du réseau Arbre de la chambre d'agriculture. Le but des agriculteurs adhérents est d'améliorer leurs pratiques pour être plus respectueux de la biodiversité.
Denis explique comment il conçoit son implication dans l'agroécologie : « Je me suis fixé des objectifs par rapport à ce que je pouvais faire simplement : je ne veux pas que ce soit des contraintes, sinon je ne le ferais pas. Mon objectif : produire autant tout en respectant l'environnement »
Après un diagnostic sur sa ferme, il a entrepris quelques changements :
réduction des parcelles avec mise en place de bandes enherbées ;
laisser les haies repousser naturellement, sans replantation ;
non-travail du sol et semis directs sous couverts.
Après quelques années, les résultats en termes de biodiversité sont là. Il a constaté une explosion du nombre de vers de terre ainsi que des auxiliaires (carabes, staphylins...).
Et côté coûts également. Pour implanter un blé, il est passé de 45 l/ha à 6,5 l/ha, avec un temps de travail divisé par trois. « En ne travaillant plus le sol, on estime gagner 120 €/ha. »
Et de conclure : « Pour s'engager dans cette démarche et pour que ça marche, il faut être motivé, convaincu et faire des formations. »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?