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Source image : Idele // Création visuel interactif Terre-net Média
Pour conforter, avec des éléments concrets observés en exploitation, son étude sur les collectifs de travail en production laitière, l'Institut de l'élevage Idele a réalisé une série de témoignages vidéo d'éleveurs installés en individuel, en association ou avec salariat et/ou qui ont choisi des pistes différentes, comme la délégation de certaines tâches, la simplification de leurs pratiques ou l'investissement dans des équipements optimisés, pour réduire la charge de travail et les astreintes sur leur ferme. Ce travail fait partie du projet Orgue sur l'organisation du travail dans les fermes laitières et l'attractivité du métier d’éleveur.
> Le principal atout de l'organisation du travail avec trois salariés agricoles, mise en place par Bruno Pinel, éleveur en Loire-Atlantique, est de faire progresser l'élevage laitier. Selon lui, cet investissement est plus rentable que le matériel, d'autant qu'il s'avère plus facilement transmissible.
> François et Irène Lecossais, producteurs en Seine-Maritime, ont choisi, eux, de déléguer les productions végétales. Une solution à laquelle on ne pense pas forcément de prime abord mais qui, selon l'exploitation, peut être aussi voire plus intéressante que le recours au salariat agricole.
> Quant à Vincent Chazal, qui élève des vaches dans le Puy-de-Dôme, il a nettement réduit, en investissant et en changeant de pratiques, le temps de travail et la pénibilité des tâches sur sa ferme laitière, tout en s'améliorant techniquement.
> Éric Deroyand, installé dans la Manche, a opté pour un système laitier simple, mais néanmoins efficace, qui lui permet de dégager de l'EBE tout en bénéficiant d'une bonne qualité de vie. Des arguments qui, selon lui, font mouche auprès d'éventuels repreneurs.
> Au regard de la qualité de vie, le Gaec Paradis en Meurthe-et-Moselle représente un éden que beaucoup d'éleveurs pourraient rêver atteindre. Celle-ci repose cependant sur une organisation au cordeau et une communication efficace, dont les avantages dépassent largement le seul travail, met en avant Valéry Guillaume, l'un des trois associés.
> S'il fait appel au salariat, Jonathan Zehr, exploitant en Moselle, a choisi de recruter des personnes qui ne sont pas du milieu agricole. Une façon de « découvrir plein de choses autant pour eux que pour moi », explique-t-il. « Il faut s'ouvrir aux autres, on apprend de leurs différences ! », insiste le producteur.
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