L’accord interprofessionnel sur l’évaluation du persillé des carcasses bovines est reconduit pour 5 ans. « L’ambition est d’intégrer dans le fonctionnement de la filière de nouveaux paramètres d’évaluation des viandes en vue d’améliorer l’expérience gustative et de mieux satisfaire les consommateurs », explique l’Interprofession du bétail et de la viande sur son site internet.
La remontée de l’information vers l’éleveur va peu à peu s’organiser, en fonction que les organismes d’abattage et de découpe souhaitent ou non intégrer ce critère à leur grille de notation. « A terme et au plus tard lorsque cette information sera utilisée pour le paiement des animaux, cette remontée d’information devrait être intégrée à la circulation des données d’abattage via les portails des comités régionaux d’Interbev et Normabev », précise l’arrêté au Journal officiel du 11 mars 2024.
Une grille de notation harmonisée
Une grille d’évaluation du persillé, divisée en 6 classes est à la disposition des organismes d’abattage et de découpe. « L’accord interprofessionnel garantit une harmonisation de la méthode de mesure du niveau de persillé entre les différents établissements d’abattage et de découpe volontaires et définit les modalités techniques de mise en œuvre de cette mesure. Il rend l’utilisation de la grille interprofessionnelle obligatoire pour les entreprises françaises qui souhaitent évaluer le persillé sur tout ou partie de leurs carcasses (mesure à la demi-carcasse) », précise l’interprofession. Des formations seront dispensées aux organismes souhaitant être agréés pour l’évaluation du persillé.
Cette orientation fait suite aux Assises du bœuf, tenues en 2022. La filière demandait alors à valoriser les carcasses bénéficiant de gras intramusculaire, « synonyme de jutosité et favorisant la tendreté et la flaveur ».
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