Le coût de production des gros bovins est à la hausse sur la fin d’année 2023. Si les augmentations sont moins marquées qu’en 2022 pour le conventionnel, le bio est davantage impacté.
Comme chaque semestre, le groupe Économie du Bétail de l’Institut de l’élevage publie un indicateur de coût de production et prix de revient pour les gros bovins.
Au second semestre de 2023, il fallait vendre ses vaches de type viande à 6,20 €/kg équivalent carcasse pour rentrer dans ses frais selon l’indicateur de l’Idele. C’est trois centimes de plus qu’au premier semestre, et huit centimes de plus qu’à la même période en 2022. Un niveau de prix qui assure la couverture du coût de production, et la rémunération moyenne de l’éleveur à hauteur de 2 Smic par UMO.
Hausse modérée du coût de production en conventionnel
Dans le même temps, le cours de la vache U standard avoisinait les 5,80 €/kg éc à la mi-janvier. Le cours de la vache R est également à la hausse, à 5,40 €/kg éc.
Même constat sur les autres catégories d’animaux, avec une légère hausse de l’indicateur de coût de production des génisses de race à viande, pour atteindre les 6,78 €/kg éc (3 centimes de plus qu’au semestre précédent), et 6 €/kg éc pour les jeunes bovins. Le broutard affiche quant à lui un coût de revient à 4,10 €/kg vif, contre 4,09 €/kg vif au premier semestre de 2023.
Si la cotation des Jeunes Bovins de type U se rapproche de son niveau record de l’année dernière à la mi-janvier, avec un prix à 5,38 €/kg éc, elle reste en dessous de l’indicateur de coût de production de l’Institut de l’élevage.
Un prix de revient toujours à la hausse pour le bio
Le prix de revient de la vache à viande bio est à 7,84 €/kg éc, contre 7,61 €/kg éc il y a six mois. Le prix du bœuf et de la génisse a également pris 0,20 € pour avoisiner les 8,20 €/kg éc.
À noter que la méthode de calcul fait l’objet d’un accord interprofessionnel, signé sous l’égide d’Interbev. En revanche, la publication de ces résultats par l’Idele n’a pas fait l’objet d’accord avec l’interprofession.
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