Les boucheries concernées ont mis en place des affichettes pour prévenir leurs clients, a précisé le ministère, qui note que la grande distribution n'est « à ce stade » pas concernée. Mais si 500 kg de viande polonaise avariée ont été détruits, les services sanitaires cherchent encore environ les 150 kg restants. Le parquet d'Ostroleka, au nord-est de la Pologne avait annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur l'abattage et la commercialisation de bovins malades par un abattoir local, suite à un reportage télévisé d'un journaliste qui s'était fait embaucher dans ce site.
Selon l'Inspection vétérinaire polonaise, 2,7 tonnes de cette viande ont été vendues dans plusieurs pays membres de l'Union européenne. Le ministre de l'agriculture Didier Guillaume a indiqué vendredi matin que 795 kg avaient été achetées par « neuf entreprises » du secteur agroalimentaire en France. « Je m'engage à informer en toute transparence de l'état d'avancement des investigations. La rapidité avec laquelle les investigations sont menées souligne l'efficacité de notre dispositif de traçabilité et de contrôle sanitaire en France », a-t-il déclaré vendredi soir, cité dans un communiqué.
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