En 2016, la consommation apparente de viande, c'est à dire mise à disposition sur le marché intérieur, a augmenté de 0,9 % par rapport à 2015, un hausse quasi comparable à celle de 2015 (+ 1 %) après une période de baisse, indique le bulletin d'Agreste.
La situation est toutefois contrastée selon les types de viande : alors que la consommation de viande de boucherie, qui représente 68 % de la consommation totale de viande est en légère baisse sur un an (- 0,6 %), celle de volaille de chair progresserait (+ 4 %), après s'être stabilisée en 2015.
En effet, en 2016, seule la consommation de viande de volaille progresse, atteignant son plus haut niveau depuis 1999, tandis que la viande bovine régresse de - 0,7 %, la viande porcine de - 0,8 % et la viande ovine de - 3,1 %.
Depuis 2011, la viande de volaille demeure la plus consommée devant la viande bovine mais derrière celle de porc, grâce à sa praticité et de « ses prix comparativement peu élevés », souligne Agreste.
Hausse des importations de viande de 4 %
Toutefois, la France reste concurrencée sur son propre marché puisque l'augmentation de la demande intérieure bénéficie aux importations, en hausse de 4 % en 2016.
Après une croissance ininterrompue depuis 2009, la consommation en 2016 de viande par les ménages pour leur consommation à domicile baisse en volume pour la deuxième année consécutive et pour toutes les viandes. Mais cette baisse « touche en particulier les viandes de veau, de mouton, d'agneau et de cheval qui sont les plus onéreuses », selon Agreste.
Seule la viande hachée tire son épingle du jeu dans la consommation des ménages, en moindre progression toutefois qu'en 2015 (+ 1,8 % en 2016 contre + 4,5 % en 2015), probablement en raison d'une légère hausse de son prix d'achat (+ 1 %).
En 2016, pour la troisième année consécutive, le jambon et autres produits de charcuterie ne bénéficient pas d'un report de consommation des viandes fraîches de boucherie des ménages. Les volumes achetés, qui concentrent près de 30 % de l'ensemble des achats de viande par les ménages, diminuent de 0,7 % par rapport à 2015, dans un contexte de prix moyens toujours orientés à la hausse (+ 1,5 %).
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