« Un consensus s'est dégagé entre les principaux acteurs de la filière, les élus et les représentants de l'État pour acter une réouverture rapide », dans quelques semaines ou un maximum de deux mois, a déclaré Max Roustan, le maire (LR) de la ville, à l'issue d'une table ronde réunie par Olivier Delcayrou, sous-préfet d'Alès.
« L'abattoir est essentiel pour la survie de la filière dans cette région d'élevage », a-t-il rappelé. Mais avant tout feu vert pour une ouverture, il sera nécessaire de réaliser des travaux, un audit pour améliorer la structure et de mener une réflexion, notamment sur la création d'un « comité d'éthique », a-t-il expliqué.
« Nous avons souhaité rouvrir mais pas à n'importe quel prix », a assuré Luc Hincelin, représentant des éleveurs, souhaitant « des contrôles, de la qualité et une structure durable ». « Si demain l'abattoir ferme, tous les éleveurs locaux vont plonger », affirme-t-il. Selon Max Roustan, la fermeture a entraîné des « pertes colossales » pour cet établissement municipal.
M. Roustan avait pris mi-octobre une mesure de fermeture à titre conservatoire après la diffusion par l'association de défense des animaux L214, d'images filmées en caméra cachée, pendant dix jours d'avril à mai 2015, à l'intérieur de l'abattoir.
Les images montraient notamment des bovins et des moutons en train d'être saignés alors qu'ils avaient repris connaissance après avoir été étourdis, des porcs entassés dans une cage qui descend dans une fosse où ils seront asphyxiés au CO2, un cheval apeuré frappé avec un aiguillon électrique ou un veau qui s'est échappé du tonneau de contention. Le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des « faits d'acte de cruauté et mauvais traitements sur animaux ».
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