Le cliché « madame fait la traite, pendant que monsieur s’occupe de l’alimentation », est-il obsolète ? En excluant les réponses « Ne se prononce pas », la traite est réalisée le plus souvent par des hommes (40 %), dont 6 % par des salariés hommes. A l’inverse, ce travail est effectué à 21 % par des femmes, les salariées femmes représentant moins d’un quart du salariat préposé à la traite. Dans une exploitation laitière sur cinq (19 %) ce travail d'astreinte est partagé autant par des hommes que par des femmes. D’après ce sondage, une femme serait présente dans au moins 40 % des exploitations laitières ayant répondu.
Les robots plus nombreux que les femmes de moins de 40 ans ?
Une enquête Bva de 2013 indiquait que 60 % des femmes agricultrices étaient à la tête d’une exploitation d’élevage, dont 26 % en vaches laitières, 22 % en bovins viande, et 12 % en ovins, caprins, volailles, porcs, chevaux ... Les femmes ne représentent aujourd'hui qu'un quart des actifs dans l'agriculture (contre 8 % officiellement en 1970). Elles sont à la tête de 167.000 exploitations d'une taille moyenne de 89 hectares (contre 56 en moyenne générale).
Si ces chiffres traduisent avant tout une évolution des statuts qui rend la part du travail féminin aujourd’hui un peu plus "visible" qu’avant, il reste que la part des filles progresse légèrement dans l’enseignement agricole, ainsi que dans les nouvelles installations. D’après les statistiques 2010 sur la place des femmes dans le monde agricole, les femmes âgées de moins de quarante ans représentent seulement 14 % de l’ensemble des femmes chefs d’exploitation ou coexploitants. Dans les fermes laitières spécialisées, ces jeunes agricultrices représentent 17 % des femmes à la tête d'une exploitation. Ce chiffre est près de deux fois plus élevé dans les exploitations ovines et caprines.
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