Claas Arion 440 : l’atout du confort et de la visibilité

L’Arion 440 n’est que notre deuxième tracteur de marque Claas, explique Sébastien Rabiller, éleveur à Saint-Christophe-du-Ligneron (Vendée). Il est arrivé en janvier 2016, deux ans et demi après un Arion 650. Nous avions besoin avant tout d’un valet de ferme qui serve tous les jours, notamment au chargeur, car nous n’avons pas de télescopique sur l’exploitation. Dans cette catégorie de puissance, je ne pense pas qu’une boîte de vitesses à variation continue soit utile, d’autant que c’est assez cher. Au moment de l’achat, nous l’avions comparé avec un Massey Ferguson 5700 et un New Holland T5. En termes de prix, le Claas était le mieux placé à l’époque et il avait surtout le fameux toit vitré panoramique qui nous intéressait pour les travaux de manutention. » En effet, l’Arion est utilisé quotidiennement pour mettre de l’ensilage dans l’autochargeuse qui nourrit le troupeau et aussi pour pailler les logettes. Il sert également à charger le fumier, ainsi qu’à aller chercher et à reprendre les balles de foin ou de paille.

« C’est aussi un tracteur qui sert dans les champs »

« Le moteur est un 115 ch avec 5 ch supplémentaires en boost, précise Sébastien. Pour tous nos travaux au chargeur, c’est nettement suffisant. Mais nous voulions un tracteur assez puissant pouvant servir aussi en appoint à d’autres travaux au champ : à l’ensilage, il tire une benne et pour les semis, je l’attelle devant une herse rotative de 4 m. Parfois, quand le 650 n’est pas disponible, nous attelons le 440 devant l’autochargeuse pour l’affouragement en vert et il s’en sort bien, sans peiner. »

Ce tracteur sert aussi à la fenaison, pour les semis de maïs et les apports d’engrais. Le Gaec a choisi de l’équiper d’un GPS, notamment pour la fertilisation ou le traitement sur prairies. Le chargeur est un modèle FL 120 d’origine Mailleux, monté en usine à la couleur Claas. Le Gaec s’est équipé d’une benne multifonction de 1 400 litres, d’une pince à balle et d’un pique-botte. Facile à atteler et à dételer grâce à son système de connexions rapides, l’ensemble donne satisfaction. Ce chargeur possède des capteurs de pesée avec écran indicateur en cabine. Un équipement utile pour ajuster la ration distribuée aux vaches. Le Gaec a également opté pour le mono-levier de commande intégré dans l’accoudoir droit du tracteur. À l’usage, ce joystick se révèle pratique aux dires de plusieurs utilisateurs interrogés.

« La cabine est bien conçue et accessible »

Autre atout de ce tracteur : le toit vitré panoramique est très apprécié pour les travaux au chargeur, puisque le chauffeur dispose d’une vue dégagée sur l’outil sans élément masquant. « À condition que la vitre soit propre, car la partie haute à l’horizontal se salit assez rapidement, fait remarquer Sébastien. En été, cela apporte forcément de la chaleur. Heureusement, la climatisation est efficace, même si je la trouve trop bruyante. La cabine est suspendue, tout comme le pont avant. Cela a un coût, mais en matière de confort, je trouve que c’est le top, surtout quand on passe toute la journée au volant. Dans l’ensemble, cette cabine est accessible et bien conçue avec une bonne visibilité sur l’avant et les côtés. À l’arrière, c’est moins bon, surtout quand il s’agit d’atteler un outil. Mais je crois que c’est la même chose sur tous les tracteurs que nous avons vus. Je regrette aussi que les fusibles soient cachés sous un vide-poches à droite du siège et qu’il faille desserrer trois vis pour enlever le capot. » La boîte de vitesses est de type 16/16 : quatre gammes mécaniques complétées par quatre rapports sous charge et un inverseur avec une commande située du côté gauche sous le volant.

« Une boîte de vitesse à seize rapports, c’est suffisant »

Pour changer de rapport, le chauffeur utilise un bouton placé sur le mono-levier multifonction à droite. « Je n’ai rien à dire sur la transmission, ajoute Sébastien. Seize rapports au total, c’est suffisant pour nous. Je regrette juste que l’inverseur au volant ne permette pas de passer sur une autre vitesse au moment du changement de sens. Nous avons un Massey Ferguson plus ancien qui est équipé de la même boîte de vitesses, mais sur lequel le chauffeur peut choisir un rapport différent entre la marche avant et la marche arrière. Notre Claas n’a pas cette fonction, c’est dommage car c’est vraiment pratique. »

« Pas de gros défauts »

Le tracteur a été livré avec un relevage avant et une prise de force servant à atteler la faucheuse, un tasse-avant ou bien des masses. Malgré la présence des bras de relevage et du bâti du chargeur, l’accès au radiateur reste assez facile. Heureusement, car le Gaec utilise une pailleuse et les radiateurs doivent généralement être soufflés toutes les semaines. Après douze premiers mois de fonctionnement, le tracteur affiche un peu plus de 1 100 heures au compteur. « Hormis les quelques points signalés, je n’ai pas relevé de gros défauts, conclut Sébastien. Dans cette gamme, le faisceau électrique du mono-levier avait un problème de conception, mais le concessionnaire a réalisé un changement sur tous ceux qu’il a livrés. Depuis, cela fonctionne bien et que ce soit en matière de performance, d’ergonomie ou bien de finitions, c’est un tracteur qui correspond à nos attentes. »