
Tracteur. L’exploitation de Maxime Hamon utilise, depuis juin, un Valtra A114 de 110 ch avec transmission HiTech4 à quatre rapports sous charge. L’éleveur juge ce tracteur performant et bien équipé pour la manutention comme pour les travaux aux champs.
« Nous avons choisi le tracteur Valtra A114 pour plusieurs raisons, explique Maxime Hamon, éleveur laitier installé en Gaec à Senonnes, en Mayenne. Sa hauteur et sa maniabilité sont adaptées à nos bâtiments anciens. Je voulais également des vitesses powershift pour gagner du temps lors des travaux avec le chargeur avant. Et comme le concessionnaire, le Comptoir Agricole des Mauges, a une succursale, Agri4, située à trois kilomètres de chez nous, je savais que j’aurais un service à proximité. C’est le premier Valtra de l’exploitation, mais je connaissais déjà cette marque car notre Cuma en possède plusieurs. » Sur la ferme, ce tracteur est utilisé tous les jours pour manipuler des bottes, charger et tracter la remorque distributrice. Pour limiter les montées et descentes du tracteur, le Gaec a opté pour un crochet d’attelage automatique à l’arrière. L’éleveur déplace ainsi plus facilement la distributrice d’un silo à l’autre et ne descend qu’une seule fois pour raccorder le cardan et les flexibles hydrauliques.
Le chargeur frontal, d’origine Quicke, a été monté à l’usine. Il est équipé d’un bloc de raccordement rapide des flexibles hydrauliques, ce qui facilite également les opérations d’attelage.
Passage électrique des vitesses
Ce tracteur dispose d’un passage de vitesses par commandes électriques. Les deux boutons sont placés sur un levier juste à côté de l’accoudoir droit : un pour les quatre gammes et un autre pour les quatre vitesses sous charge. Le chauffeur n’a donc plus besoin de débrayer au pied. Pour le passage des quatre vitesses powershift, il a le choix entre un mode manuel ou deux modes de conduite avec montée ou descente automatique des rapports dès que le moteur atteint un certain régime. « La transmission est performante et bien étagée, hormis un petit creux entre les gammes C et D, commente Maxime. Avec l’inverseur électro-hydraulique au volant, je peux programmer une vitesse différente entre la marche avant et la marche arrière, ce qui est appréciable pour les tâches répétitives. Les deux modes de passage automatique des vitesses powershift offrent aussi beaucoup de souplesse à la conduite. Seul regret : que le changement des gammes ne soit pas également automatisé. »
Sur l’exploitation, le Valtra A114 sert aussi pour d’autres travaux : fenaison, pressage au round baller, transport des bennes, ramassage de la paille, cultivateur, semis au combiné… Sur les quatre cents premières heures de travail, la puissance moteur et la capacité de relevage se révèlent satisfaisantes. Même constat pour le circuit hydraulique, qui offre un débit de 98 l/min grâce au couplage des pompes. Un bémol, toutefois : le poids de du tracteur, insuffisant, a contraint Maxime à ajouter 150 kg de masse dans chaque roue arrière, soit trois disques de 50 kg chacun. « C’estindispensable pour garantir une bonne adhérence, précise l’agriculteur. Compte tenu de leur épaisseur, je ne pouvais pas en placer plus de trois de chaque côté. »
C’est le concessionnaire qui a effectué la première vidange à 50 heures, et qui assurera aussi les suivantes. L’engin bénéficie d’une garantie d’un an, avec une extension de quatre années supplémentaires. Maxime Hamon réalise lui-même l’entretien courant. À ce titre, il aurait apprécié des radiateurs coulissants, plus faciles à souffler. Valtra propose uniquement des radiateurs fixes avec une grille de protection amovible pour retenir les plus grosses impuretés.
Dans la cabine, l’éleveur distribue peu de mauvais points. Seules imperfections : l’absence d’un support pour fixer les consoles électroniques des outils, et un siège passager pas facile à utiliser et peu stable. La disposition et l’ergonomie des commandes sont en revanche très appréciées, notamment le petit levier intégré dans l’accoudoir droit du siège qui sert à piloter le chargeur avant. Le chauffeur dispose aussi d’une très bonne visibilité, grâce à une importante surface vitrée et à une fenêtre de toit à l’avant.
« Si le constructeur avait proposé un pont avant suspendu, je l’aurais pris, car sur la route, c’est toujours un plus, ajoute Maxime Hamon. Ma sœur utilise également régulièrement ce tracteur et le trouve, comme moi, agréable à conduire. La cabine est bien insonorisée et cet été, la climatisation s’est révélée très efficace contre les fortes chaleurs. Il est aussi doté de plusieurs phares à l’avant comme à l’arrière, très efficaces pour les déplacements ou les chantiers de nuit. Depuis le mois de juin, nous n’avons pas eu de souci particulier à signaler. Il répond bien à nos attentes. »
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