« Les salariés ont voté la suspension de la grève et la reprise du travail pour donner une chance de succès à cette nouvelle phase de négociation qui s'ouvre », a souligné vendredi dans un communiqué la CFDT, syndicat majoritaire. Une partie du personnel s'était mis en grève le 25 février pour protester contre une perte de salaire consécutive notamment à une réduction de prime d'ancienneté annoncée début février par la direction dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO). Les syndicats chiffraient cette perte de pouvoir d'achat à 500 euros en moyenne par an et par salarié.
Après deux semaines sans discussion entre les deux parties, la direction a finalement proposé vendredi matin aux représentants syndicaux de maintenir les modalités qui prévalaient jusqu'à présent pour le calcul de la prime d'ancienneté. Elle a également proposé d'engager immédiatement « une nouvelle négociation sur la structuration de l'ensemble des primes », et de conserver en l'état, jusqu'à l'aboutissement de ces négociations, le mode de calcul du 13e mois qu'elle avait également remis en cause lors de la NAO, ce qui pénalisait financièrement les salariés, selon les syndicats.
« Ayons le courage de mettre fin au conflit et de se retrouver calmement pour continuer d'écrire ensemble notre projet d'avenir », a écrit la direction vendredi dans le courrier aux syndicats dans lequel elle formulait ces propositions.
Outre Lamballe, les sites de Montfort-sur-Meu et de Saint-Maixent, deux autres abattoirs situés respectivement en Ille-et-Vilaine et dans les Deux-Sèvres, ont également été affectés temporairement par le conflit. Ce mouvement de grève est le plus long traversé par le groupe coopératif, depuis sa création en 1966.
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