Dans quel état d’esprit abordez-vous cette première édition en tant que président ?
C'est une fierté de prendre cette présidence parce que le Space est un bel outil de communication pour les éleveurs, pour les entreprises, et c'est vraiment un carrefour d'échanges pendant ces trois jours avec des solutions à la fois pour les agriculteurs mais aussi pour les entreprises qui sont exposantes.
Quelles sont les principales nouveautés cette année ?
Cette année, l'Espace pour demain est consacré à l'intelligence artificielle - nous on appelle ça l'intelligence agricole, mais il y a également plein de nouveaux systèmes pour aider les agriculteurs à vivre mieux leur métier. Après, il faut aussi des revenus derrière pour pouvoir investir dans ces technologies, mais ça permet tout de même de donner de l’attractivité à notre métier.
Retrouvez ci-dessous l'interview de Didier Lucas en vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x9qoi8i
La crise sanitaire a-t-elle pesé sur le salon ?
Certains nous reprochaient d'avoir des règles trop strictes par rapport au sanitaire, mais c’était un enjeu important d'avoir des PCR qui permettent de savoir si les vaches sont négatives avant de venir au Space, et d’avoir un minimum d'animaux pour les concours.
On prend toutes les précautions possibles afin de ne pas augmenter les risques pour les éleveurs qui viennent notamment, avec des pièges à insectes et des désinsectisations régulières.
Quelles sont les solutions que les éleveurs bovins pourront trouver sur le salon ?
Il y a toujours l'exposition des robots de traite depuis quelques années, avec des nouvelles formules et des nouveaux logiciels. Il y a aussi des caméras de surveillance pour les animaux, qui permettent aux éleveurs d'avoir un peu moins de contrainte, en surveillant en permanence leurs animaux tout en pouvant s’absenter à un moment donné.
Vous êtes positif pour l’avenir ?
Je pense qu'on a des jeunes qui sont très, très motivés, on le voit dans les allées du Space et je pense que le défi de la transition générationnelle qui arrive, on est en capacité de la relever si les politiques nous protègent et protègent notre agriculture des importations, tout en garantissant le fait d'avoir des prix rémunérateurs qui le restent assez longtemps.
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